Développement du plan stratégique

Le village de Keur Mour continue à s’élargir en population, en superficie et en opportunités environnementales et économiques. Ce plan stratégique, permet aux acteurs et aux leaders locaux, d’être progressivement prêts, pour l’avenir et le développent des capacités d’adaptation à tous les changements et opportunités, auxquels le village est soumis.

Le plan est un condensé bibliographique des expériences et des pratiques des acteurs locaux, des autorités locales et administratives qui ont participés directement ou indirectement au processus de l’analyse du contexte, d’identification des contraintes et opportunités, et de planification des différents secteurs d’activités.  Le document s’oriente essentiellement sur les mécanismes d’action qui permettent aux populations locales, de créer un cadre de concertation et de prise de décision proactives, permettant de faire face aux défis socioéconomiques, environnemental et démographique.

La mise en œuvre du plan nécessite une prise d’actions par toutes les populations locales et de toutes les tranches d’âge, capables d’apporter une valeur ajoutée aux réponses locales, adaptées à la demande locale. Il nécessite également les renforcements des organes existant et la création éventuelle de nouveaux organes adaptés à la réalité évolutive du village.

Les principales activités économiques du village sont l’agriculture, l’élevage et la pêche, dont les 75% concernent l’agriculture. Les enjeux économiques tournent alors autour des ressources environnementales. Par quelles stratégies ces ressources seront davantage valorisées pour assurer la quiétude économique des habitants ?

L’objectif principal de la planification est d’une part de procurer aux acteurs de développement du village, des facteurs et des orientations favorables à l’optimisation des opportunités et des enjeux socioéconomiques du développement. Il est d’autre part à travers cette planification, de chercher à mettre en exergue les stratégies à développer pour assurer profondément la stabilité socioéconomique du village, en même temps définir les moyens de réalisation, humains, matériel financier internes et externes. Il est important d’accorder une importance capitale, à l’implication communautaire, homme comme femme et tous les âges confondus.

L’approche méthodologique privilégiée pour la mise en œuvre de la planification est d’introduire les activités par des ateliers de partage sur les stratégies, les techniques de mises en œuvre. L’atelier introductif sera suivi de séances de partage et de sensibilisation auprès des acteurs concernés.

Le plan sera organisé en différentes parties suivantes :

Partie I : profils socioéconomique du village

Partie II : réflexion sur les aspects saillants et dynamique des ressources environnementales et foncières du village, qui prend en compte les décisions collectives et consensuelles sur la gestion du foncier en tenant compte des décisions relatives aux conditions et règles suivre pour se conformer à la politique de l’Etat par rapport à la sécurisation foncière.

Partie III. La répartition des ressources foncières, notamment les espaces à usage agricole

Partie IV. Les axes prioritaires et consensuels définis par la communauté pour réussir le plan de développement.

Partie V. Stratégie consensuelle de mise en œuvre.

1 PROFIL SOCIOECONOMIQUE DE KEUR MOUR

1.1 Généralités

Le village se situe dans la région du Trarza, à 25 km de la capitale régionale Rosso et à 230 km de la ville de Nouakchott. Il a été fondé en 1872, il porte le nom de son Fondateur Mour Diop. Historiquement, Keur Mour est prononcé dans l’histoire coloniale avant l’indépendance en 1907, puis centre d’état civile vers les années 1950, il a bénéficié d’une école avant l’indépendance en 1957. Le village a connu un mouvement démographique important ; sa population est estimée à 3000 habitants selon les autorités du village, les 600 vivent en permanence au village les autres sont au niveau des grandes villes du pays et au niveau de la diaspora. La population est néanmoins globalement active pour le développement du village. Les ressortissants participent financier mentaux programmes privés et publics du village, allant dans le sens des activités économiques ou dans le sens de la préservation des liens sociaux, par l’organisation de cérémonies socioculturelles et religieuses.

Son climat est marqué par une certaine aridité ; il est de type sahélien, avec des cycles pluviométriques très instables, les densités sont parfois très faibles en abondance avec des variations annuelles sur trois saisons distinctes ; saison humide saison chaude saison hivernale. L’hostilité de son climat est limitée grâce au fleuve Sénégal et ses affluents qui entourent le village de keur Mour.

1.2 Organes de gestion du village et fonctions

Association pour la Rénovation de Keur Mour

  • Association pour la Rénovation de Keur Mour

Coopérative des hommes

Coopérative des femmes

  • Comité de gestion de l'eau
  • Comité de gestion de la banque de céréales
  •  Comité de gestion de lotissement des terrains
  •  Comité de gestion du véhicule de l'ambulance
  •  Comité de gestion de la plateforme piscicole
  •  Comité de gestion de l'AGR pour la transformation des produits alimentaires (légumes, mangues et piments)
  •  Comité directeur du Fonds d'Aide et de Développement de Keur Mour (F.A.D.E.C.)
  • Bureau des parents d’élèves.

1.3 Principales activités socio-économiques dans la zone

Le village de Keur Mour est une partie de la vallée du fleuve Sénégal, précisément dans la région du Trarza ; Moughata de Rosso Commune de Jidrel Mohgan.le village se situe alors dans un cadre régional, à vocation essentiellement agropastorale, mais aussi une région pilote de l’agriculture irriguée et de la diversification des cultures.

Le potentiel en terres cultivables y est relativement important 135 000 ha de terres arables dont 42 000 ha aménagées dont 15000 ha sont mis en valeur. Le potentiel de l’agriculture sous pluie ne dépasse pas 6000 ha et les superficies cultivées annuellement oscillent entre 150 ha et 800 ha.

L’installation du Barrage de Diama et de Manantali ont révolutionné les pratiques culturales dans la vallée ; les cultures traditionnelles du mil et du sorgho sont largement réduite, laissant une grande place à l’aménagement rizicole et la culture maraichère.

L’espace agricole se compose aujourd’hui essentiellement des terres aménagées et irrigables par pompage, avoisinant des cultures pluviales. Au même titre que les autres villages de la Moughata de Rosso, le village de Keur Mour, bénéficié d’un système d’exploitation agricole, composé de la production rizicole, l’exploitation maraîchère et l’arboriculture. Les activités agropastorales sont pour le village un atout important, avec d’énormes ressources hydro agricoles et une main d’œuvre substantielle attachée à la terre. Le village dispose d’un potentiel 125 ha en terre arable dont les 60ha sont aujourd’hui exploités. Certes le village a perdu une très grande partie de ses terres mais cette partie restante, offre grâce à un système d’aménagement rationnel et adapté aux nouvelles techniques d’exploitation agricole des enjeux de production sans précédents.

1.4 Dynamique d’occupation spatiale des terres

- Organisation pour habitation et infrastructure sociale du village

Le village de Keur Mour n’est pas organisé sous forme de quartier ; les habitations sont installées sur une vaste occupation spatiale dont les maisons sont installées de façon disparate à l’image des villages classiques.

- Dynamique d’organisation des infrastructures

Une station de pompage est réalisée par les services de l’Etat. Elle contribue au développement socioéconomique et sanitaire du village ; grâce à l’installation d’une série de micro exploitation agro élevage dans les foyers installés sous une forme hydroponique moderne.

Une décortiqueuse est installée sur un site spécifique pour le compte collectif du village. C’est un outil qui contribue au bien-être social de la population, notamment des femmes qui assuraient jadis la transformation de la céréale en poudre et le décorticage du riz paddy en riz prêt à consommer. La décortiqueuse permet de créer d’autres dynamiques économiques par la vente de service aux populations environnantes, grâce à l’augmentation des stocks de riz transforme é et la vente de produits fini.

Un poulailler occupe un site également collectif destiné au développement économique de la coopérative féminine du village. Elle crée une dynamique économique pour les femmes et pour la famille dans sous large. Les femmes dans le monde rural jouent pratiquement le rôle principal dans l’appareil socioéconomique du village.

Une bibliothèque ; installée au village avec des enjeux immenses par rapport au développement de l’éducation au niveau du village notamment du côté des jeunes pour l’avenir du village.

Organisations privées en place ; la plateforme piscicole, poulailler privé etc. Ces installations sont également très importantes pour la dynamique socioéconomique du village.

Les périmètres agricoles du village occupent juste 50% des superficies exploitables du village. Il dispose encore d’environ 60hectares exploitables. Cette superficie est relativement importante, si elle est exploitée suivant les approches modernes de la production agropastorales et piscicole.

Les installations sus mentionnées occupent déjà des espaces et doivent être élargies conformément au développement démographique du village. Il est important dans le processus d’occupation des espaces, de prévoir des espaces beaucoup plus vastes pour le développement de l’ensemble des installations.

1.5 Principaux enjeux au développement du village

Le village de keur Mour dispose d’énormes opportunités pour s’assurer un processus de développement inclusif et durable.

Le marché d’écoulement évolue dans la sous-région notamment au Sénégal en Mauritanie et au Mali. Les poissons d’eau douce issus de la pisciculture sont très fortement demandé, il existe en très faible stock par rapport à la demande, son avantage est qu’il est vendu frais ou séché fortement exporté vers le Mali. Il est à nos jours exclusivement accessibles aux clients dont le pouvoir d’achat est élevé, il coute beaucoup plus cher que la viande et le poisson d’eau de mer.

Le marché de bétail : la viande rouge est de plus en plus demandée en Mauritanie et dans la sous-région notamment au Sénégal où chaque année des milliers de têtes y sont acheminés de la Mauritanie pour les cérémonies religieuses. La réduction des quantités de ressources halieutiques sur le marché local favorise l’augmentation de la demande en viande.

Les produits annexes de l’élevage : ils concernent les œufs, le lait et le fromage. En Mauritanie ces produits sont pratiquement entièrement importés à l’exception du lait où des industries locales de pasteurisation collectent le lait local pour alimenter une partie du marché. Ces industries font malheureusement face pour 06 mois dans l’année à une pénurie de stock ; la quantité fournie par les éleveurs est très limité en période non hivernale.

Les industries conseillent d’ailleurs aux éleveurs de moderniser leur secteur en s’orientant vers l’élevage intensif pour maximiser les stocks en lait. C’est un grand marché qui s’ouvre en permanence.

Outre l’ensemble des facteurs susmentionné, favorable à l’écoulement de la production, il y a le facteur démographique qui est pratiquement le principal déterminant qui contribue au mouvement d’un marché. L’augmentation de la Population est dans la sous-région beaucoup plus rapide que la productivité en denrée alimentaire. Le cas de la Mauritanie en est un illustre exemple, les consommateurs deviennent de plus en plus dépendants. Les producteurs locaux gagneraient alors à maximiser les produits et sous-produits en maximisant la diversification en fonction des besoins des consommateurs.

2 GESTION FONCIERE

2.1Règles générales de propriété et d’accès à la terre

Le village de Keur Mour au même titre que l’ensemble des sites de production agricole est soumis à la règlementation foncière définit par l’Etat mauritanien. Pour préserver les droits des propriétaires, réduire les sources de conflits et responsabiliser les exploitants agricoles pour les aménagements hydro-agricoles, le gouvernement mauritanien a introduit en 1983 une réforme foncière en instituant l’ordonnance 83-127 du 5 juin 1983 et son décret d’application 90-020 du 31 janvier 1990 qui fut remplacé par le décret n°2000/089 du 17 juillet. Cette ordonnance définit la politique foncière de la Mauritanie.

La réforme foncière vise à développer l’appropriation privée des terres agricoles, à libérer l’initiative individuelle par la suppression des systèmes ancestraux de propriété collective et la redistribution des terres aux citoyens désireux de les exploiter sans distinction. La mise en œuvre de cette réforme est passée par différentes étapes marquées par des améliorations progressives de la législation pour permettre de rationaliser la gestion des attributions de périmètres cultivables.

Dans ses principes de base, cette loi précise l’appartenance de la terre à la nation, la garantie par l’Etat pour chaque mauritanien d’accéder à la propriété privée sans discrimination d’aucune sorte sous condition de mise en œuvre. Elle précise aussi la suppression de la tenure traditionnelle du sol et l’individualisation et interdit toute forme d’afferma de la terre non conforme à la Charia. A terme, cette politique foncière vise le développement d’un marché foncier nécessaire à une plus grande efficience de l’utilisation de la terre et de l’eau, deux ressources les plus rares de la Mauritanie.

Sur le plan du principe, la disposition sur l’individualisation a une grande portée car elle sécurise les catégories sociales anciennement dépourvues de droit sur la terre (femmes, castes, groupes ou individus assimilés) et a pu se faire dans les aménagements grâce au système de division des périmètres en parcelles. .

Le décret de 1990 traduit ainsi la volonté politique du gouvernement mauritanien de réorienter sa politique foncière dans le but de sécuriser la propriété foncière et de réduire la spéculation. Il introduit 2 étapes, de 5 ans chacune et permet de déconcentrer les décisions administratives et d’alléger la procédure d’attribution des terres domaniales.

La première étape est l’autorisation à exploiter une parcelle appartenant à l’Etat, qui après cinq ans de mise en valeur continue d’une terre, mène à la concession provisoire sur cette terre. Il faut attendre ensuite cinq autres nouvelles années pour aboutir à la concession définitive. Au terme de cette phase, l’attributaire peut obtenir la concession définitive qui est transformable en titre foncier après bornage fixé à deux mois. La mise en valeur doit être intégrale et permanente pour donner lieu, après ces 10 années, à un droit de propriété que l’on peut librement vendre, échanger ou donner.

De manière plus générale, la loi foncière a beaucoup plus profité à la haute administration et peu aux citoyens de la Vallée et il est réel que beaucoup de non autochtones sont propriétaires des terres de la Vallée.

Le décret 90.020 du 31 janvier 1990 introduit des innovations en termes de respect des droits fonciers et avait fixé les conditions d’exigence de conformité des conditions à un schéma des structures qui définit la vocation des zones, la négociation de l’espace vital avec les populations riveraines et leur implication dans le circuit de décision de la concession. La création d’une réserve foncière au profit des villages riverains pour prévoir leurs besoins en terre dans le futur, la fixation d’un régime de régularisation des concessions accordées antérieurement, la restructuration de la révision foncière et la mise en place de bureaux fonciers dans les principales villes de la Vallée (Rosso, Keur Macène, Rkiz, Boghé et Kaédi) et le renforcement du Bureau des Affaires Foncières (BAF) du Ministère du Développement Rural. Ce décret a permis le début du processus de régularisation dans certains périmètres aménagés comme (M’pourrie, PPG1 et PPG2 de Kaédi).

Le décret n°2000/089 du 17 juillet maintient les principes de base, mais les procédures ont été simplifiées et rendues plus facilement applicables aux terres non rizicoles. La procédure de régularisation permet désormais, après enquête minutieuse, d’accorder à des communautés traditionnelles des certificats de propriété, ce qui n’était pas le cas.

Les populations de Keur Mour gèrent collectivement les terres du village sous la coordination du chef de village.

- Contrôle sur une partie des terres

L’accès à une portion de terre est accordé par le chef de village ou à des propriétaires fonciers issus de famille traditionnelle qui bénéficient encore du droit coutumier reconnu par l’Etat mauritanien.

- Règles pour les autochtones

Tout autochtone qui réside à Keur Mour a la possibilité d’exploiter une portion de terre, même si elle n n’appartient pas à sa famille. L’accès dépend des familles propriétaires qui autorisent souvent le droit d’accès à la terre à pratiquement tous les habitants du village. Par contre les types de culture à y pratiquée sont clairement déterminés. La plantation des arbres fruitiers se pratique exclusivement par des propriétaires directes et non sur des espaces empruntées.

- Règles pour les résidents non originaires du village

Ils peuvent accéder aux terres sous la protection et l’autorisation d’un tuteur originaire du village. Des terres leurs sont souvent octroyé pour des exploitations périodiques de maraichage ou de riz.

2.2 MECANISMES DE GESTION DES CONFLITS

Les conflits sont généralement entre éleveurs et agriculteurs. Le rétrécissement des espaces de divagation animale et la désertification augmentent les facteurs contraignant d’accès au pâturage, le cheptel des voisins, notamment des villages environnants créent souvent des dégâts dans les exploitations agricoles, les dromadaires provenant d’autres département ou même d’autres régions envahissent souvent les exploitations agricoles surtout en période de soudure qui coïncide avec la campagne maraîchère.

Les conflits entre éleveurs du même village sont souvent réglés à l’amiable, s’ils concernent les agriculteurs du village et des éleveurs provenant d’autres localités, souvent ils invoquent des procédures judiciaires pour dédommagement d’éventuelles pertes. L’Etat mauritanien, ne parvient pas malheureusement à mettre fin à ces conflits qui deviennent de plus en plus fréquents. Il est quand même conclut ; que le producteur surveille ses exploitations la journée durant les heures de pâturage les éleveurs surveillent leur cheptel le soir. Cette conclusion est encore loin de résoudre le problème conflictuel.

3 PRIORITE DE DEVELOPPEMENT

3.1 Développement des filières économiques

Les créneaux porteurs :

Le secteur regroupe l’agriculture et l’élevage, deux segments complémentaires, dont le bon fonctionnement garantit la sécurité alimentaire. La question de la sécurité alimentaire est plus que jamais d’actualité. La faim constitue une menace permanente dans les pays du sahel. Pour surmonter cette menace, les pays du sahel notamment la Mauritanie, est obligée de promouvoir des stratégies modernes de production agropastorale pour limiter les contraintes de la surexploitation des sols de la désertification continue.

La stratégie moderne de production consiste à développer une chaine intégrée de l’agriculture et de l’élevage dont les rejets de l’exploitation sont ensuite utilisés pour l’augmentation de la productivité en moindre cout et en meilleure qualité.

Cette stratégie permet de renforcer la production nationale en bétail en légume et en poisson d’eau douce. L’augmentation du cheptel mauritanien est une bonne opportunité pour le Sénégal, dont la Mauritanie et le Mali sont les principaux fournisseurs de bétail.

- Opportunités d’emplois

La nouvelle stratégie de développement agropastorale créent en même temps une chaine de transformation dont chaque maillon ; la production, la transformation, le conditionnement et l’écoulement exige le recrutement de main-d’œuvre pour la réalisation. Le marché de l’emploi dans le secteur agropastoral était essentiellement limité à la production et à l’accompagnement du bétail extensif, contrairement à la chaine de production qui nécessite de nouvelles compétence en technique de transformation, en technique de composition d’aliment de bétail, de volaille et de piscicole, la fabrication de fromage et d’autres sous-produits concentrés.

- Forces et faiblesses

Les forces du secteur d’élevage et d’agriculture sont les espaces d’exploitation encore disponible, notamment dans la vallée du fleuve Sénégal, la disponibilité de résidus transformables en engrais organique et le marché d’écoulement de plus en plus ouvert.

Les faiblesses du secteur sont essentiellement l’incapacité des producteurs nationaux face aux importateurs marocains, le non rationalisation du secteur poulets de chair jusque-là importé sous forme surgelée. Le secteur est encore classique, sa productivité dépend fortement de la rationalisation des circuits de production, de transformation et de conservation.

- Marchés cibles

Les principaux clients sont les populations sénégalaises et mauritaniennes. Le site de production se situe sur la frontière sénégalo-mauritanienne à moins de 100 km des marchés. Par rapport à la Mauritanie, le site de production se situe à 200 Km de la ville de Nouakchott et à 200 km du Brakna, l’une des principales zones d’élevage en Mauritanie, un marché de taille pour l’écoulement d’aliment de bétail.

La position géographique du projet facilite en même temps une ouverture sur les marchés sénégalais, il se situe sur un rayon de 400 km avec les principaux marchés du Sénégal.

 - Taille du marché et tendance

Le marché d’écoulement évolue dans la sous-région notamment au Sénégal en Mauritanie et au Mali. Les poissons d’eau douce issus de la pisciculture sont très fortement demandé, il existe en très faible stock par rapport à la demande, son avantage est qu’il est vendu frais ou séché fortement exporté vers le Mali. Il est à nos jours exclusivement accessibles aux clients dont le pouvoir d’achat est élevé, il coute beaucoup plus cher que la viande et le poisson d’eau de mer.

Le marché de bétail : la viande rouge est de plus en plus demandée en Mauritanie et dans la sous-région notamment au Sénégal où chaque année des milliers de têtes y sont acheminés de la Mauritanie pour les cérémonies religieuses. La réduction des quantités de ressources halieutiques sur le marché local favorise l’augmentation de la demande en viande.

Les produits annexes de l’élevage : ils concernent les œufs, le lait et le fromage. En Mauritanie ces produits sont pratiquement entièrement importés à l’exception du lait où des industries locales de pasteurisation collectent le lait local pour alimenter une partie du marché. Ces industries font malheureusement face pour 06 mois dans l’année à une pénurie de stock ; la quantité fournie par les éleveurs est très limité en période non hivernale.

Les industries conseillent d’ailleurs aux éleveurs de moderniser leur secteur en s’orientant vers l’élevage intensif pour maximiser les stocks en lait. C’est un grand marché qui s’ouvre en permanence.

Outre l’ensemble des facteurs susmentionné, favorable à l’écoulement de la production, il y a le facteur démographique qui est pratiquement le principal déterminant qui contribue au mouvement d’un marché. L’augmentation de la Population est dans la sous-région beaucoup plus rapide que la productivité en denrée alimentaire. Le cas de la Mauritanie en est un illustre exemple, les consommateurs deviennent de plus en plus dépendants. Les producteurs locaux gagneraient alors à maximiser les produits et sous-produits en maximisant la diversification en fonction des besoins des consommateurs.

3.2 Les organisations en place, pour un développement de keur Mour axé sur les acteurs

Les coopératives et les ASC sont les organisations prédominantes à Keur Mour. Elles contribuent pour le développement du secteur agricole dans le village. Elles octroient des services de production et de transformation, créent des services de santés, d’hygiènes et d’éducation. 

La performance des acteurs

Les organisations doivent travailler sur la performance de leurs membres pour maximiser les résultats atteints.

THEMATIQUES DE RENFORCEMENT

RESULTATS VISES

Renforcer l’influence positive

Accéder à la performance communautaire

Accès communautaire aux valeurs et à la déontologie

Renforcer le dialogue social et la démocratie internes des organisations

La transparence dans la gestion des services et biens communautaires

Mobiliser les principes de la bonne gouvernance organisationnelle

Performance des organisations

Accès aux règles de la gestion financière des fonds collectifs et individuels

Accès aux partenaires financiers et création de chiffre d’affaire

Accompagnement sur les techniques d’accès aux fonds

Compétitifs sur la conception des dossiers

Connaissance des mécanismes d’innovation dans le système de production agricole

Augmentation des stocks et de la qualité

3.3 Renforcement des infrastructures prioritaires

La croissance constante de la population de keur Mour nécessite la multiplication des infrastructures socioéconomiques pour mieux assurer le bien-être des populations. Certaines infrastructures pourraient être assurées par le village, d’autres plus importantes nécessitent l’intervention de partenaires étatique ou de partenaires non étatiques

INFRASTRUCTURESSOUHAITEES

IMPACT ECONOMIQUE

IMPACT SOCIAL

PARTENAIRES POTENTIELS

Bibliothèque complètement équipée

Augmentation

Réduction de dépenses pour achat de livre

Encourager les clubs de lecture dans le village

Multiplier la capacité d’accueil à l’école

Coopératives et associations du village

La commune

L’ambassade Japon des Etats unis ou la GIZ

Construction et équipement des infrastructures de santé

Réduction des couts de déplacement des malades

Renforcer la qualité de prise en charge des patients

 

 

Coopératives et associations du village

La commune

L’ambassade Japon des Etats unis ou la GIZ

Amélioration de la piste du village au goudron

Accès aux marchés pour l’écoulement des récoltes

Faciliter les visites de partenariat et de découverte au village

La commune

L’Etat mauritanien

La GIZ

Ambassade de Japon

3.4 Amélioration de la vie socioculturelle

Le village doit s’évertuer pour s’orienter vers la garantie de la cohésion sociale et la réduction des inégalités sociales. L’accès à ces objectifs exige le renforcement du développement humain, l’accès pour tous aux infrastructures scolaire et aux services de création de revenues ; l’agriculture, financement agricole, élevage transformation.

Il est important de créer des mécanismes de collecte de fonds destiné aux financement remboursable des populations locales accompagner de services d’accompagnement en éducation financière et en valorisation de son être. Cette stratégie permet à la population de s’investir vers le développement individuel et collectif

4 STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE

Les stratégies de développement et axes définis à travers ce document se matérialisent grâce à une précision et orientation claire des rôles et responsabilités, des organisations existantes dans le village.

4.1 Cadre décisionnel

Les acteurs et institutions chargés de coordonner les actions collectives et les prises de décision sont ; le chef de village, le collectif des sages, les chefs de famille, les coordonnateurs d’associations des femmes des hommes les associations mixtes les associations de jeunes et les responsables des ASC et coopératives. Pour mieux rentabiliser les actions collectives dans une dynamique collective pour le développement communautaire et économique il est important de renforcer le leadership du chef de village, basé sur la transparence et l’équité.

4.2 Dispositifs de mise en œuvre du plan stratégique de développement

Le chef de village et sa coordination est l’organe chargé de la mise en œuvre du plan stratégique de développement.  Les structures présentes dans le village ; coopératives, ASC et groupement informel et la communauté entière du village, procurent le pouvoir nécessaire à la coordination du chef de village dans la mise en œuvre du document.

-rôles et responsabilités spécifiques de la coordination

Convaincre les communautés à participer au processus de mise en œuvre

Convaincre chaque structure communautaire ; coopérative, groupements de jeunes et de femmes à participer au processus de mobilisation des ressources financières et matériels.

Les communautés doivent désigner des représentants qui porteront leur parole au sein de la coordination

Les organes mis en place : le renouvellement des outils de gestion et d organisation (statuts et règlement intérieur avec la mise en place d’un bureau exécutif et d’un comité de suivi.

5.3 Mobilisation des ressources financières

Elle ne consiste pas comme on pense à demander des fonds mais elle est plutôt un processus de vente d’idées. Les partenaires bilatéraux, multilatéraux et les organisations de bien faisances ont pour rôle principal de financer des projets, leurs soumettre des projets est une contribution à l’atteinte à leurs objectifs. Cependant, obtenir un financement dépend d’un processus rigoureusement compétitif.

Les éléments ci-dessous aideront les commanditaires du document à mobiliser les outils et le guide pour devenir plus compétitifs.

-identification des bailleurs de fonds  

La première étape consiste à élaborer la liste des partenaires bilatéraux et multilatéraux, les entreprises, la fondation s et les institutions de micro finance

Etape 02 : identifiez les bailleurs de fonds intéressés par les éventuels projets du village

Les principaux bailleurs sont ceux qui ont déjà voyagé le village suivi des autres qui ne le sont pas encore fait mais dont les domaines d’intervention touchent les projets de keur mour.

Etape 3 : définir un calendrier d’actions

TITRES DE PROJETS

            PERIODES

PARTENAIRES POTENTIELS

Complexe de mise en place de système avicole intégré à l’élevage de volailles.

2022

-ambassade Japon

-Ambassade USA

-coopération espagnole

-GIZ

-FAJR

-union européenne

-systèmes de crédits mutuels

-fondations des fonds privés américains

Unité de production d’engrais organiques à base de plantes aquatiques

2022

-ambassade Japon

-Ambassade USA

-coopération espagnole

-GIZ

-FAJR

-union européenne

-systèmes de crédits mutuels

-fondations des fonds privés américains

Système de production de 12mois sur 12, par une pratique hors sols.

2022

-ambassade Japon

-Ambassade USA

-coopération espagnole

-GIZ

-FAJR

-union européenne

-systèmes de crédits mutuels

-fondations des fonds privés américains

Complexe de production d’œufs de poule dans le village de keur Mour

2022

-ambassade Japon

-Ambassade USA

-coopération espagnole

-GIZ

-FAJR

-union européenne

-systèmes de crédits mutuels

-fondations des fonds privés américains

Unité de production de riz précuit

2022

-ambassade Japon

-Ambassade USA

-coopération espagnole

-GIZ

-FAJR

-union européenne

-systèmes de crédits mutuels

-fondations des fonds privés américains

4.3 Actions prioritaires des trois prochaines années

AXES DE PROJETS PRIORITAIRES

RESULTATS ATTENDUS

RESPONSABLES

Amélioration de la prise en charge sanitaire 

Une ambulance est disponible pour les urgences

Une maternité fonctionnelle est installée

-les différentes organisations présentes dans le village

-la coordination mise en place

-les ressortissants du village dans les autres localités du pays et la diaspora

Rentabiliser la marre par installation de système piscicole abritant en même temps des exploitations avicoles. Les poissons seront essentiellement nourris de fiente de volaille, c’est une démarche complémentaire.

Chaque année, 10 tonnes de poissons frais sont produits dans la marre

20 tonnes de volailles sont produites sur les étangs

-coopératives du village

-ASC

-privés individuels

Exploitation de 30 hectares de riz pour la production de riz précuits

100 tonnes de riz précuits sont annuellement mis sur le marché

Les organisations présentes dans le village

Les groupements de femmes

La coordination

Installation d’un système de production maraichère hors sol

Le village produit 12 mois sur 12

La coopérative des femmes

Les privés individuels ou collectifs.

 

ANNEXE

Proposition d’un complexe intégré au profit d’une coopérative

 

PRESENTATION DE LA COOPERATIVE COMME ENTREPRISE  

  1. MISSION ET  DESCRIPTION DE L’ENTREPRISE

La mission de l’entreprise est de créer un chiffre d’affaire croissant. La création est basée sur un processus d’exploitation agropastorale continue et novatrice. C’est le système intégré. Il consiste à produire en même temps, l’agriculture et l’élevage, où les  deux secteurs sont interdépendants ; les résidus d’élevage enrichissent le sol, l’exploitation fourragère et céréalière  nourrit le bétail et la volaille.

-description du projet

C’est un complexe d’exploitation qui produit du gombo, oignons, piment, maïs, fourrage, œuf, poulet fermier et chèvre.  Les exploitations agropastorales ainsi présentées, se développent dans une même surface d’exploitation. La volaille et les chèvres seront logées au champ et nourris par l’aliment produit en place.

1.2.ÉQUIPE ENTREPRENEURIALE

PROMOTEURS

ROLES DANS L ENTREPRISE

Coordonnateurs du projet

Programme les activités et supervise leur réalisation.

Main-d’œuvre agricole

Assure la production des spéculations

Main-d’œuvre pastorale

Assure l’élevage des chèvres et de la volaille

1.3. PERSONNES RESSOURCES

Le projet sera accompagné par des techniciens provenant de différentes universités. Des professeurs de l’Université de l’Enseignement Technique de Rosso, et de l’Université Gaston Berger de saint louis, fournissent des conseils dans la réalisation du projet.

1.4. LA FORME JURIDIQUE

Le projet sera enregistré comme personne morale.

1.5. EXPÉRIENCE ET FORMATION

Les porteurs du projet disposent d’une expérience considérable en système de production agropastorale et en commercialisation des produits. Ils ont effectués de différentes études pour des organisations nationales et des organisations internationales sur les productions agropastorales dans la vallée du fleuve Sénégal. Ils disposent ainsi une bonne connaissance des forces et faiblesses de la chaine de production agropastorale.

1.6. HABILETÉS ET APTITUDES

Les porteurs du projet disposent d’importantes opportunités. Ils disposent d’un réseau relationnel important, qui leurs permettent de commercialiser les produits en Mauritanie et au Sénégal ; le site de production se situe au bord du fleuve Sénégal, il est alors ouvert entre les deux pays. La position stratégique du site de production facilite la commercialisation.

2. ANALYSE DE MARCHÉ

2.1. DESCRIPTION DES PRODUITS

-les produits à proposer sont :

Produits agricoles

Produits d’élevage

oignons

Viande de chèvre

Piment

Lait de chèvre

gombo

œufs

 

Poulets fermiers

 

canard

 

 

Ce projet intègre des volets d’innovation qui le caractérisent. La production agricole nationale est encore conventionnelle ; les intrants sont encore chimiques. Pourtant la demande en produits bio devient de plus en plus exigeante en Mauritanie et dans la sous région. La Mauritanie ne dispose pas encore de raillons de produits bio pour satisfaire un bon nombre de clientèle. La ville de Saint Louis, est également un grand marché pour les produits bio. C’est devenu un pool d’attraction par la présence de l’université et des chantiers du gaz et du pétrole. Le projet s’installe à 100 km de Nouakchott.

La production de volaille, de lait et de viande de chèvre est une réponse aux besoins des consommateurs nationaux. Les poulets fermiers et les canards n’existent pas encore en Mauritanie, à l’exception de quelques sujets vendus au marché poulets à des couts exorbitants. La viande et le lait de chèvre deviennent de plus en plus demandés, comme alternative à la consommation de viande de mouton qui selon une bonne partie des consommateurs augmente le taux de cholestérol chez le consommateur.

2.2. ÉVALUATION DU MARCHÉ TOTAL

Pour les types de produits proposés, le marché devient de plus en plus ouvert. Selon des études récentes sur la demande nationale en légume, en viande et en lait, la capacité nationale en production de ces produits est très limitée pour satisfaire la consommation nationale. Il est alors indispensable, d’augmenter les productions.  Les produits bios s’ouvrent sur un marché tout à fait nouveau et tres vaste.

La limite géographique du marché de distribution est vaste ; elle s’ouvre au marché sénégalais et mauritanien ; notamment dans les zones urbaines. La fréquence de vente annuelle s’effectue au quotidien, pour la viande, les œufs, le lait et la volaille.

2.3. LES CONCURRENTS DIRECTS ET INDIRECTS

Les concurrents directs de ce projet sont limités. Il n’existe pas encore en Mauritanie une entreprise d’élevage de poulets fermier, d’œufs et de produits exclusivement bios. Les concurrents indirectes sont par contre importants ; l’importation marocaine et la production locale de l’agriculture conventionnelle et l’importation de poulets surgelés. Ces concurrents indirects ne proposent des produits bios, mais plutôt des produits chimiques provenant de l’exploitation conventionnelle.

3. MARKETING

3.1 PUBLICITÉ

La publicité portera sur la particularité des produits et l’accessibilité de leurs couts par rapport à ce qui existe sur le marché. Démontrer les qualités des spéculations produites en tant que production bio, démontrer la qualité des viandes de volailles, les œufs et la viande de chèvre.

Les réseaux sociaux seront les moyens privilégiés pour vulgariser les informations.

3.2. STRATÉGIE DE PRIX

Les prix seront fixés en fonction du cout de production et en fonction des prix du marché. Le cout de production sera tres limité, parce que les intrants chimiques tres couteux seront substitués par l’engrais organique issus de l’élevage de chèvre et de volaille. Le cout d’élevage de volaille, dont l’aliment représente 65% des charges de production sera remplacé par l’aliment fabriqué à partir de maïs et d’autres compléments cultivés sur place.  Ainsi de suite les œufs seront féconds à partir de cout de production tres réduits. Il sera alors possible d’être tres compétitif avec une réduction de 10 à 15% par rapport aux prix du marché.

3.3. STRATÉGIE DE DISTRIBUTION

Les produits seront présentés dans tous les principaux marchés nationaux et dans les principales grandes surfaces. Il est prévu également, de créer des points de vente pour la distribution de volailles et de viande.

Des distributions à domiciles sont également prévues pour des commandes importantes.

4. Opérations 

4.1. MATIÈRES PREMIÈRES/ AUTRES BESOINS

- Matières premières pour l’exploitation agricole

     

Désignation

Quantité/Nombre

Cout en MRO

Aménagement

Forfait

200000

Installation du système d’irrigation

Forfait

370000

Graines d’oignon

10 pots

100000

Graines de piments

05 pots

70000

Graines de gombo

10 pots

70000

Composts

50 tonnes

200000

Gasoils

400 litres

160000

Moto pompe

2

600000

Maintenance

forfait

100000

Sacs vides

600

120000

 

 

 

 TOTAL MRO

 

1990000

- Besoins pour le volet élevage intégré

       

 

 

 

   

 

 

Désignation

 

quantité/Nombre

 

cout UN

Cout Total MRO

 

 

   

 

 
 

 

   

 

 

chèvres

 

30

 

25000

750000

 

 

   

 

 
 

 

   

 

 

poussins bleus d'hollande

 

300

 

600

180000

 

 

   

 

 
 

 

   

 

 

poussins canard

 

50

 

1500

75000

 

 

   

 

 

Hangars et équipements

 

3

 

400000

1200000

 

 

   

 

 
 

 

   

 

 

TOTAL MRO

 

   

 

2205000

       

 

               

 

4.2. DESCRIPTION DU PROCESSUS DE PRODUCTION

La production s’effectue deux fois dans l’année pour les spéculations agricoles. La production pastorale, à savoir l’élevage de volaille et de chèvre, sera continu, mais les premières ventes commencent à partir de 6 mois pour les volailles et à partir de la deuxième année pour les chèvres.

Les chèvres font généralement 2 mises bas dans l’année.

La volaille ; les pontes commencent à partir du cinquième mois ; pour les poulets la ponte est d’un œufs par 24h, avec une période de ralentissement de 03 mois dans l’année.

4.3. CAPACITE DE PRODUCTION ANNUELLE

   
   

production annuelle

quantité/Nombre

   

oignons

30 tonnes

piment

1 tonne

gombo

20 tonnes

   

chèvre

50

Lait

170 litres

Poulets

5000

Canard

100

 

5. RESSOURCES HUMAINES

5.1 IDENTIFICATION DES BESOINS EN MAIN D’ŒUVRE

La main-d’œuvre sera assurée par une équipe de 03 personnes ; les 02 s’occupent de l’exploitation agricole, la troisième prend en charge la gestion du cheptel et de la volaille. Des journaliers seront de temps en temps sollicités pour exécuter des taches, payables en fin de journée.

 

6. LES RISQUES DU PROJET

RISQUES

MESURES PREVENTIVES

Marchés saturés

-s’organiser à récolter bien avant que le marché ne soit saturé,

-mettre en place un système de conservation

Epidemie au niveau des volailles

-abriter les espèces de volailles à des endroits différents

-prendre toujours des mesures préventives prophylactiques

7. CALENDRIER DERÉALISATION

ETAPES

DATES

Elaborer les documents juridiques du projet

Mois 1

Préparer l’emplacement du projet

Mois 1

Aménagement des surfaces de productions

Mois 1

Installation des systèmes d’irrigation

Mois 1

Transport du compost

Mois 1

Plantation du fourrage

Mois 1

Préparation des pépinières

Mois 1

repiquage

Mois 2

Installation des hangars pour élevage

Mois 2

Installation des chèvres et volailles

Mois 3

Premières récoltes

Mois 4

8. RESSOURCES FINANCIÈRES

8.1 COÛT ET FINANCEMENT DU PROJET EN MRO

- Cout de production agricole

Désignation

Quantité/Nombre

cout

Aménagement

Forfait

200000

Installation du système d’irrigation

Forfait

370000

Graines d’oignon

10 pots

100000

Graines de piments

05 pots

70000

Graines de gombo

10 pots

70000

Composts

50 tonnes

200000

Gasoils

400 litres

160000

Moto pompe

2

600000

Maintenance

forfait

100000

Sacs vides

600

120000

 

 

 

 

 

1990000

- Besoins pour le volet élevage intégré

       

 

 

 

   

 

 

Désignation

 

quantité/Nombre

 

cout UN

Cout Total

 

 

   

 

 
 

 

   

 

 

chèvres

 

30

 

25000

750000

 

 

   

 

 
 

 

   

 

 

poussins bleus d'hollande

 

300

 

600

180000

 

 

   

 

 
 

 

   

 

 

poussins canard

 

50

 

1500

75000

 

 

   

 

 

Hangars et équipements

 

3

 

400000

1200000

 

 

   

 

 
 

 

   

 

 

TOTAL

 

   

 

2205000

               

- Besoins en main d’œuvre

         
         

salariés

 

cout mensuel

 

 

durée

 

Cout .Total

 

 

   

 

   

 

03

 

45000

 

 

06 mois

 

810000

Récapitulation du budget de financement de projet en MRO

   
   

 

cout de production agricole

 

1990000

   

 

   

 

cout de l'élevage

 

2205000

   

 

   

 

cout de la main-d’œuvre

 

810000

   

 

cout total

 

5005000

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8.2. Compte d’exploitation pour la première année

       
   

 

 
       
       

Charges

 

montant

produits

montant

 

 

     

charges d'exploitation

 

 

produits d'exploitation

 

aménagement

 

200000

Oignons

5800000

Système d'irrigation

 

370000

gombo

3000000

Graines d'oignons

 

100000

piment

900000

Grains de piments

 

70000

poulets

1000000

Grains de gombo

 

70000

œufs

300000

Compost

 

200000

canard

300000

Gasoils

 

160000

chèvres

400000

Moto pompe

 

600000

laits

200000

Maintenance

 

100000

   

Sacs vide

 

120000

   

Chèvres parentaux

 

750000

   

poussins parentaux

 

180000

   

Canard parentaux

 

75000

   

Hangars et équipements

 

1200000

   

Salariés

 

810000

   
 

 

     
 

 

     

Budget Total

 

     
 

 

5005000

 

11900000

Bénéfice annuelle HT en MRO                                          

 

6895000 MRO